je connais l'odeur de ces mois de juillet
qui viennent lentement sans se faire annoncer
qui s'arrache des vents parfois de la pluie
et ces jours si courts bouffes par mes nuits

elle se leve souvent par de brefs instants
et se dresse en riant devant nos sentiments
invite nos voiles a flotter dans le vent
pour larguer les amares et lui donner du temps

tu m'demandes si j'ai quelque chose
de special a te raconter
un poeme une jolie prose
sur ce mois de juillet

mais je sais que tu sais ce que c'est
qui sait on jamais aurait pu nous sauver
des frasques de juillet

jasmin d'hivers
comme un jasmin d'ete
la riviere qui coule
me fait naviguer
jasmin d'hivers
comme un jasmin d'ete
la riviere qui coule
va nous emporter

je connais l'odeur des ces longues instances
qui laisse perplexe devant la transparence
et ces forces d'ailleurs qui viennent taquiner
la petite fraicheur des mois de juillet

la ronde terminee elle pourra s'en aller
il sera trop tard pour la voir filer
et nous donnera encore pour toute cette annee
le temps qu'il faudra pour l'oublier
pour s'oublier , pour m'oublier

ideales crois-tu ces carresses qui blessent
et le temps venu te menent droit a confesse
mais le geste est si lourd et le verbe insolent
pour pouvoir couper court a tous ces faux semblant

jasmin d'hivers
comme un jasmin d'ete
la riviere qui coule
me fait naviguer
jasmin d'hivers
comme un jasmin d'ete
la riviere qui coule
va nous emporter

allez viens ici c'est confortable
on pourra discuter d'une maniere raisonnable
une vie une eternite
et dis moi est ce que tu te rappelles
le serment eternel que tu pretais
a tant d'autre en te perdant parfois

jasmin d'hivers
comme un jasmin d'ete
la riviere qui coule
me fait naviguer
jasmin d'hivers
comme un jasmin d'ete
la riviere qui coule
va bientot s'assecher

on sera tranquille ( 2 fois )